~ Vélo Drôme de printemps ~
juin 2016
juin 2016
Courte boucle cycliste dans les diagonales de la Drôme, soit huit journées parmi les plus longs étirements diurnes de l’année.
Traversée nord-sud d'un Vercors si corporel : ses gorges d’accès, ses remparts-maxillaires, ses cols chevelus, ses ruisseaux-veines et son haleine brumeuse.
Puis descente et détours sautillants par le Diois marneux et scintillant.
Enfin, chaleur plus pointue de la quasi Provence, cerises en vrac et lavande en rangs.
Mes haltes du soir sont ointes d’amitiés, ou bien recueillies en bivouacs socialement plus ascétiques, mais qui me relient aux astres et aux insectes, aux rus et aux oiseaux lyriques, aux parfums des floraisons noyées dans la rosée.
Au gré du relief, je pédale et grimpe lent, long et haut, sirotant l'endurance, y prenant goût, puis défile dru, aux frais de l'altitude libérée.
Entre ces asymétries, parfois je flâne en villages, souvent je sieste en prairies.
Et entre songeries, effort et admiration, rouages unis des sens et du sensible, j’entrevois des bribes du vivant qui pulse, des esquisses de conscience d'envergure, des brins de communautés tissées.
Traversée nord-sud d'un Vercors si corporel : ses gorges d’accès, ses remparts-maxillaires, ses cols chevelus, ses ruisseaux-veines et son haleine brumeuse.
Puis descente et détours sautillants par le Diois marneux et scintillant.
Enfin, chaleur plus pointue de la quasi Provence, cerises en vrac et lavande en rangs.
Mes haltes du soir sont ointes d’amitiés, ou bien recueillies en bivouacs socialement plus ascétiques, mais qui me relient aux astres et aux insectes, aux rus et aux oiseaux lyriques, aux parfums des floraisons noyées dans la rosée.
Au gré du relief, je pédale et grimpe lent, long et haut, sirotant l'endurance, y prenant goût, puis défile dru, aux frais de l'altitude libérée.
Entre ces asymétries, parfois je flâne en villages, souvent je sieste en prairies.
Et entre songeries, effort et admiration, rouages unis des sens et du sensible, j’entrevois des bribes du vivant qui pulse, des esquisses de conscience d'envergure, des brins de communautés tissées.
J’avais pour lecture « Un an dans la vie d’une forêt » de David G. Haskell