~ Marées & marais ~
Marche à pied en Charente ~ octobre 2015
Marche à pied en Charente ~ octobre 2015
Cet automne 2015, je pars marcher 15 jours depuis les côtes du sud Vendée jusqu'aux rives nord de la Gironde. Avec incursion quasi immergée en Marais Poitevin, flâneries côtières en Saintonge, et circum-ambulation de l'île d'Oléron.
Cet ouest charentais respire l'humeur spongieuse d'un passé pataugeur : jusqu'au Moyen Âge il s'agit d'un marécage qui étend ses nappes et ses vases, baignant des superficies difficilement imaginables. Soumis au dictat des inondations, l'Humain ne logeait qu'au pourtour. Ce n'est qu'aux tous derniers siècles que drainage et technologie vont canaliser les eaux, assécher l'argile, tendre des ponts... Vestiges de ces temps détrempés : un maillage fractal de canaux et d'écluses, des fleuves limoneux faisant bain de bouche à chaque marée montante, des échassiers perchés dans la boue saumâtre, des anophèles intrépides, sur-entraînés... Et des horizons si bas et circulaires qu'ils en évoquent la pleine mer.
J'itin'-et-erre par ces plats pays au soleil d'octobre.
Foulées éblouies, ressassées au long de l'océan, m'humectant de témoignages et de paysages.
Quêtant au soir l'hospitalité, jeu de pseudo hasard et de générosité.
Suggérant à l'objectif mes admirations subjectives...
Cet ouest charentais respire l'humeur spongieuse d'un passé pataugeur : jusqu'au Moyen Âge il s'agit d'un marécage qui étend ses nappes et ses vases, baignant des superficies difficilement imaginables. Soumis au dictat des inondations, l'Humain ne logeait qu'au pourtour. Ce n'est qu'aux tous derniers siècles que drainage et technologie vont canaliser les eaux, assécher l'argile, tendre des ponts... Vestiges de ces temps détrempés : un maillage fractal de canaux et d'écluses, des fleuves limoneux faisant bain de bouche à chaque marée montante, des échassiers perchés dans la boue saumâtre, des anophèles intrépides, sur-entraînés... Et des horizons si bas et circulaires qu'ils en évoquent la pleine mer.
J'itin'-et-erre par ces plats pays au soleil d'octobre.
Foulées éblouies, ressassées au long de l'océan, m'humectant de témoignages et de paysages.
Quêtant au soir l'hospitalité, jeu de pseudo hasard et de générosité.
Suggérant à l'objectif mes admirations subjectives...